Etude sur le livre numérique : le Bief
Le Bief, Bureau international de l’édition française, organisme
chargé de promouvoir l’édition tricolore à l’étranger, souhaitant
sûrement rassurer nos éditeurs, a mené une enquête, auprès des
professionnels du livre, de Londres à Munich, en passant par
Barcelone, New York, Milan, Madrid, Sao Paulo et même
Tokyo, afin d’analyser le nouveau marché de l’ebook.
Etude intitulée : Les achats et ventes de droits de livres
numériques : panorama de pratiques internationales.
Naturellement, la primeur des chiffres fut accordée au CNL, le
lundi 7 mars 2011. Un peu partout, ça s’annonce mal pour les
écrivains : les droits numériques ressemblent de plus en plus aux
droits papier.
Ainsi les droits numériques sont désormais acquis en même
temps que les droits papier, dans les contrats d’édition (ce n’est
guère surprenant).
Le taux moyen des droits d’auteur est intéressant : 25% du
revenu net de l’éditeur. Pas d’euphorie à ce « 25% » : l’éditeur
gagne quatre fois plus que l’écrivain ; ce n’est pas 25% de
droits d’auteur.
Imaginez donc : si la vente est au tarif décent de 5 euros TTC,
soit 4.18 HT, sur un site prenant 40% de marge, l’éditeur recevra
2.51 euros et reversera à l’auteur un quart de cette somme, soit
63 centimes.
On comprend donc que pour parvenir à des droits d'auteur quand
même moins ridicules, ces éditeurs ne voient qu’une solution :
imposer un prix de vente élevé.
Au sujet de la décote par rapport au prix du livre imprimé, le
Bief fournit des chiffres : 20 % en Allemagne, 30 % en Espagne,
30 à 40 % en Italie, 20 à 30 % au Japon, 10 à 30 % au Brésil,
jusqu’à 50 % aux Etats-Unis.
En France, le SNE est clair, c’est presque une recommandation :
aucune raison que l’ebook soit moins cher que le livre papier.
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- Info (avis 187), du 9 janvier 2014 à 12 : 27 :
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